Silinkine ça avance ! Avec Burok ça travaille !

Eduardo

Pape l’animateur du projet sur place est retourné début janvier à Silinkine, les travaux ont repris doucement.

La clôture est presque terminée. Mêlant méthode traditionnelle (poteaux de bois mort juxtaposés – beaucoup moins coûteuse en argent mais prenant du temps, de l’énergie et nécessitant une charrette) et grillage pour le dernier côté pour faciliter le travail aux villageois (la formation grillages doit se terminer sous peu).

Merci à Christine pour sa charrette !

Les dakarois ont amené une motopompe qui leur a valu bien des désagréments, mais elle n’est pas la seule responsable (la route déjà difficile pour aller en Casamance a été ponctuée de temps d’attente interminables à cause des set setal gambiens, des douaniers gambiens malhonnêtes qui tentaient de leur soutirer de l’argent, de la grève des transporteurs sénégalais. Et il a tout de même fallu payer des taxes pour une pompe achetée au Sénégal et utilisée au Sénégal !). Les corvées d’arrosage en seront grandement facilitées, dans l’attente un jour d’une pompe solaire…

Les puits ont été creusés à nouveau pour parfaire le travail. L’eau n’est pas loin, même en saison sèche elle est à moins de 6 mètres.

Une pépinière a été commencée vers les habitations, en attendant que le champ soit clôturé (car les bêtes divaguent encore en cette saison). Un stock de graines se constitue petit à petit, par des achats et la récolte (arachides, jaxatu, nebbé).

Un compost en andain a été initié, pour l’instant cela demande beaucoup de travail, il faut récolter un peu partout des bouses de vache, couper de la paille, ramasser de la cendre, puiser de l’eau et surtout creuser les fosses. Le travail sera facilité avec la saison des pluies car de la matière verte sera disponible sur place après chaque récolte. Pape ne semble pas convaincu, il le sera quand il verra les résultats…

Enfin, le poulailler n’est pas encore d’actualité : le coq et la poule brahmane qui devaient être couplés avec des poules locales sont morts en Gambie. Merci Yaya Jammeh ! Les œufs pondus n’ont pas pu être couvés (les poules brahmanes ne couvent pas ?!) et la poule locale de Pape n’a plus qu’un poussin ! Ça viendra !

Les travaux évoqués ont été rendus possibles grâce à l’investissement de Pape, au travail des jeunes et de villageois et le financement apporté par la Noria de l’Oasis (Merci ! Votre argent va nous permettre encore d’acheter une charrette, de finir de payer la clôture, payer les petits-dej des travailleurs, acheter du manioc à replanter…).

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